Une étude pour mieux comprendre l’assistance technique au sein du secteur de l’investissement d’impact en agriculture

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Le programme SSNUP a publié la première étude sur l'assistance technique fournie par les investisseurs d'impact aux acteurs des chaînes de valeur agricoles. L'étude est basée sur les données de 13 investisseurs d'impact concernant 243 projets d'assistance technique menés avec des organisations bénéficiant déjà ou non d’un investissement. 

L'étude vise à construire une compréhension commune de l'assistance technique au sein du secteur de l'investissement d'impact agricole, en décrivant les principales caractéristiques et tendances de ce mode d'intervention. 

En tant que coordinateur du SSNUP, ADA a organisé un webinaire organisé le 7 mars dernier pour présenter les principaux résultats et tendances de cette étude. 

Parmi les principaux résultats : 

• Sur la base de l'échantillon de l'étude, un projet d'assistance technique typique mis en œuvre par un investisseur d'impact avec un acteur de la chaîne de valeur agricole a un budget de 33 300 euros (médiane), dure 14 mois (médiane), est fourni post-investissement (80% des projets) et se concentre sur les cultures (86% des projets), en particulier sur les cultures de rente (62,5% des projets) ; 
• La plupart des organisations bénéficiaires de ces projets d'assistance technique sont en phase de croissance (49 %), 26 % sont en phase de maturité et seulement 19 % sont en phase de démarrage. Pourtant, soutenir les organisations en phase de démarrage, en particulier lors du pré-investissement, peut avoir un impact significatif. 

Parmi les principales conclusions et recommandations : 

• Une perception plus élevée du risque est un obstacle à la mise en œuvre d'un plus grand nombre de projets d'assistance technique pré-investissement pour les investisseurs d’impact. Par conséquent, d'autres entités sont peut-être mieux à même d'accompagner les agri-PME et les coopératives afin de les rendre prêtes à l'investissement ; 
• Adopter une approche plus holistique et plus flexible dans la conception et la mise en œuvre de projets d'assistance technique, en tenant compte de la situation générale des organisations bénéficiaires plutôt qu'en se concentrant sur une seule problématique spécifique, pourrait permettre à ces organisations de tirer le meilleur parti de l'assistance reçue.